Aujourdhui Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
ce n'est pas un mythe. Tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son compagnon.
Toutes les semaines je reçois des femmes désespérées, qui, la peur au ventre , ne pensent qu'à quiter le domicile tant elles sont lasses des coups et (ou) des humiliations "tu es trop grosse, tu n'es bonne à rien...Des insultes....P..S...
Aujourdhui, c'est de moins en moins l'absence d'autonomie, l'absence de travail qui les empeche de partir. mais c'est l'absence de logement, en particulier dans la région parisienne. Ces femmes n'ont le plus souvent pas de toit pour aller se réfugier, et nombre de juges considèrent normal d'attribuer la résidence principale au conjoint..On retrouve ces hommes dans un grand logement et l'épouse contrainte de partir avec leurs enfants ..Deux punitions: Battues et chassées;
Sans compter le harcèlement dont elles sont parfois victimes après des années de séparation.
Enfin ces jeunes filles à qui l'on impose un conjoint, sans quelles aient le temps de dire non et qui se trouvent mariées de force!!
N'acceptons pas que ces violences se perpétuent réagissons face à ce qui est du quotidien et que parfois nous laissons en détournant les yeux.
Une maison des femmes telle quelle était à Argenteuil, comportant des permanence d'associations spécialisées, accueillant ces femmes en détresse est indispensable...Elle a été réduite, les permanences diminuées et ne correspond absolument plus aux besoins d'une ville de notre strate..
J'invite chacun et chacune à se manifester chaque fois que nécessaire auprès de l'élue en charge du droit des femmes, pour que s'accélère l'impérative nécessité de remettre en place une maison des femmes qui accueille, qui écoute, qui secoure.