mercredi 9 juillet 2014

Quand la municipalité assassine le service public !







Les collectivités locales, dont les municipalités sont aujourd'hui sur nos territoires un vecteur indiscutable d'équilibre social, face au chômage et face à la crise qui continue à sévir.
Je rappelle s'il le fallait que plus de 70% des investissements sont des investissements effectués par les collectivités territoriales et qui pourrait imaginer le contraire?
Construire des écoles, des crèches, des gymnases, des centres sociaux et aussi des logements sociaux est créateur d'emploi, est tout au moins agent de maintien de l'emploi.
 
Notre ville comprend environ 10 000 salariés du secteur dit public qui inclut l'administration, l'éducation nationale et l'emploi médical para médical public. C'est un immense gisement d'emploi et une richesse incommensurable pour notre territoire.
 
Mais c'est aussi dire combien touts ces emplois proposent de services publics et donc de service à la population
Personne ne s'était encore aventuré à toucher à cet équilibre nécessaire..Il en fallait un , il est arrivé ..C'est Mothron et sa nouvelle équipe!


En 90 jours ce n'est pas moins de 500 emplois qui se seront vu supprimé, dans tous les secteurs qui touchent à la vie quotidienne des argenteuillais : Administration, écoles, crèches, sport, animation, seniors...Aucun service ne fait exception ou presque, ceux du cabinet du maire et de son secrétariat restent cependant bien garnis!...
Alors, je le dis sans ambiguïté: Ces économies sont de très très mauvaises économies qui servent avant tout à faire quelques places aux serviteurs de la campagne de G Mothron..On retrouve bizarrement certains actifs de campagne à des postes en mairie...(Charte Mothron: Nous sommes là pour servir pas pour nous servir!Sic)
 
Aujourd'hui Argenteuil souffre.   500 emplois supprimés c'est une atteinte grave au tissu économique argenteuillais. Rien ne justifie une telle cure d'austérité.

Quelle que fût la situation financière de la ville , la droite aux manette se serait attaquée à la masse salariale de la collectivité.
C'est leur cheval de bataille partout où ils sont .
C'est le leitmotiv de Pecresse au conseil régional.
Ce fût le leitmotiv de Péricat lorsqu il était dans l'opposition à chaque vote de budget..la masse salariale comme obsession...
 

Au travers de ces fins de contrat, de ces non renouvellement c'est le service public qu'on assassine!

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